Seul, pas seul

11 mai 2024 by Richard Beaudry

J’ai tellement aimé ce texte que je vous le partage, noter qu’il a été traduit, l’original étant en anglais…

Au cœur d’une petite ville poussiéreuse, où les échos des moteurs se mêlaient aux murmures du vent, vivait un vieux motard connu simplement sous le nom de Jack. Avec un visage abîmé gravé de lignes de sagesse et un cœur aussi sauvage que la route ouverte, Jack était une légende parmi la communauté moto.  Mais derrière l’extérieur vêtu de cuir et le rugissement de son moteur se cachent une histoire de solitude et de découverte de soi. Jack avait passé toute une vie à parcourir les autoroutes et les trajets du monde, à la recherche de l’aventure et de la liberté dans l’étendue infinie de la route Pour lui, la vie solitaire n’était pas un fardeau, mais un choix – un choix de vivre la vie selon ses propres termes, sans entraver les attentes de la société.  Avec chaque kilomètre parcouru et chaque coucher de soleil qu’il regardait depuis l’arrière de sa Harley, Jack trouvait du réconfort dans le rythme de la route et la beauté du monde autour de lui. Il n’a jamais été vraiment seul, car le vent lui murmurait des secrets à l’oreille et les étoiles dansaient dans le ciel au-dessus, lui tenant compagnie pendant son voyage.Mais avec les années passaient et les kilomètres s’étendaient derrière lui, Jack commença à comprendre la différence entre être seul par choix et solitude. La solitude était une douleur creux dans la fosse de son estomac, un sentiment de vide qui rongeait son âme quand il était entouré de gens mais se sentait déconnecté d’eux.  Être seul par choix, en revanche, était un état de contentement et d’accomplissement – une décision consciente d’embrasser la solitude et de trouver la joie dans les plaisirs simples de la vie. Il était assis près d’un feu de camp sous une couverture d’étoiles, partageant des histoires avec d’autres voyageurs qui ont traversé sa vie comme des étoiles filantes dans le ciel nocturne.  Et donc, alors que Jack gronde sur les routes poussiéreuses de sa ville natale, son cœur léger et son esprit libre, il savait qu’il n’était pas vraiment seul. Car dans l’étreinte de la route ouverte et la camaraderie de ses camarades motards, il avait trouvé un sentiment d’appartenance qui transcendait les limites de la société.  Alors que le soleil plongeait sous l’horizon, jetant de longues ombres à travers le paysage désertique, Jack sourit à lui-même, sachant qu’il était exactement là où il devait être. Car dans la vie solitaire du vieux motard, il avait découvert le vrai sens de la liberté, et dans l’immensité du monde qui l’entoure, il avait trouvé sa maison.  

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