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About Richard Beaudry

Passionné du style de vie BIKER... Passionné d'informatique, création de site web... Passionné d'écriture (lorsque je suis inspiré)...

D’après le plus rĂ©cent sondage de CAA-QuĂ©bec, effectuĂ© en avril 2024, les 10 pires routes du QuĂ©bec sont les suivantes :

 

  1. Rue Georges, Gatineau (Outaouais)
     
  2. Route 329, Saint-Adolphe-d’Howard (Laurentides)
     
  3. Route des Fondateurs, Larouche (Saguenay–Lac-Saint-Jean)
     
  4. Chemin Cook, Gatineau (Outaouais)
     
  5. Chemin Sainte-Foy, Québec (Capitale-Nationale)
     
  6. Route Madoc, Saguenay (Saguenay–Lac-Saint-Jean)
     
  7. Boulevard de la Gappe, Gatineau (Outaouais)
     
  8. Route 117 (Boulevard du Curé-Labelle), Saint-Jérôme (Laurentides)
     
  9. MontĂ©e de l’Église, Saint-Colomban (Laurentides)
     
  10. CĂ´te Saint-Paul, Saint-Colomban (Laurentides)
      

Il est important de noter que ce ne sont que les 10 pires routes identifiées par le sondage de CAA-Québec. De nombreuses autres routes au Québec pourraient être considérées comme étant en mauvais état.

Si vous planifiez un trajet au Québec, il est important de consulter les conditions routières avant de partir. Vous pouvez le faire sur le site Web du ministère des Transports du Québec (https://www.transports.gouv.qc.ca/en/pages/home.aspx).

Voici quelques conseils supplémentaires pour conduire sur les routes du Québec :

  • Ralentissez et conduisez prudemment, surtout dans les zones oĂą l’Ă©tat de la route est mauvais.
  • Soyez conscient des nids-de-poule, des dos-d’âne et d’autres obstacles sur la route.
  • Augmentez votre distance de suivi par rapport aux autres vĂ©hicules.
  • Soyez prĂŞt Ă  freiner brusquement si nĂ©cessaire.
  • Évitez de conduire la nuit si possible, car la visibilitĂ© peut ĂŞtre rĂ©duite.
  • Si vous devez conduire la nuit, utilisez vos phares Ă  phares bas et soyez Ă  l’affĂ»t des autres vĂ©hicules et des piĂ©tons.

 

En suivant ces conseils, vous pouvez aider à assurer votre sécurité et celle des autres sur les routes du Québec.

Pourquoi nos routes sont si mauvaises que ça ?

Les pires routes du Québec sont mauvaises pour plusieurs raisons, dont :

Sous-financement: Le manque d’investissement dans l’entretien et la rĂ©fection des routes est un problème majeur. Les budgets allouĂ©s par le gouvernement ne suffisent pas Ă  combler le retard accumulĂ© et Ă  maintenir un rĂ©seau routier en bon Ă©tat.

Normes insuffisantes: Certains experts affirment que les normes de construction et d’entretien des routes au QuĂ©bec ne sont pas assez exigeantes. Cela signifie que les routes sont construites avec des matĂ©riaux moins durables et sont plus susceptibles de se dĂ©tĂ©riorer rapidement.

Conditions climatiques difficiles: Le climat hivernal rigoureux du Québec, avec ses cycles de gel-dégel, met à rude épreuve les routes. Les changements de température peuvent causer des fissures et des nids-de-poule, tandis que le sel de déglaçage peut corroder les surfaces routières.

Vieillissement du rĂ©seau routier: Une grande partie du rĂ©seau routier du QuĂ©bec est vieillissante et arrive en fin de vie utile. Cela signifie que les routes sont plus susceptibles de se fissurer, de s’affaisser et de dĂ©velopper des trous.

Trafic accru: L’augmentation du trafic, notamment sur les routes rurales, exerce une pression supplĂ©mentaire sur les infrastructures routières dĂ©jĂ  fragilisĂ©es.

Mauvaises pratiques de construction: Dans certains cas, des problèmes de construction peuvent Ă©galement contribuer Ă  l’Ă©tat dĂ©plorable des routes. Cela peut inclure une mauvaise prĂ©paration du sol, un drainage inadĂ©quat ou l’utilisation de matĂ©riaux de mauvaise qualitĂ©.

La combinaison de ces facteurs contribue à la dégradation continue des routes du Québec, ce qui représente un défi important pour les automobilistes, les cyclistes et les autres usagers de la route.

Il est important de noter que des efforts sont dĂ©ployĂ©s pour amĂ©liorer l’Ă©tat des routes au QuĂ©bec. Le gouvernement a annoncĂ© des investissements accrus dans l’entretien et la rĂ©fection des routes, et de nouvelles normes de construction ont Ă©tĂ© mises en place. Cependant, il faudra encore du temps et des ressources importantes pour rattraper le retard accumulĂ© et pour que l’ensemble du rĂ©seau routier du QuĂ©bec soit en bon Ă©tat.

 

IntĂ©ressant Ă  savoir …

Le QuĂ©bec possède un rĂ©seau routier de 61 468 kilomètres pour une population d’environ 8,4 millions d’habitants. Cela signifie qu’il y a environ 7,3 kilomètres de routes par 100 habitants au QuĂ©bec.


En comparaison, l’Ontario, avec une population de 14,5 millions d’habitants, possède un rĂ©seau routier de 40 427 kilomètres, soit environ 2,8 kilomètres de routes par 100 habitants. Cela signifie que le QuĂ©bec a deux fois et demi plus de kilomètres de routes par habitant que l’Ontario.

 

Il est important de noter que ce ratio de kilomètres de routes par habitant ne tient pas compte de la densitĂ© de la population. Le QuĂ©bec a une population plus dispersĂ©e que l’Ontario, ce qui signifie que les routes doivent couvrir une plus grande superficie pour desservir le mĂŞme nombre de personnes.

 

De plus, l’Ă©tat des routes varie considĂ©rablement d’une rĂ©gion Ă  l’autre du QuĂ©bec. Certaines rĂ©gions, comme les Laurentides et la GaspĂ©sie, ont des rĂ©seaux routiers particulièrement Ă©tendus et sinueux, tandis que d’autres rĂ©gions, comme la MontĂ©rĂ©gie et le Centre-du-QuĂ©bec, ont des rĂ©seaux routiers plus denses et en meilleur Ă©tat.


MalgrĂ© ces diffĂ©rences, le ratio de kilomètres de routes par habitant au QuĂ©bec est l’un des plus Ă©levĂ©s en AmĂ©rique du Nord. Cela s’explique en partie par le fait que le QuĂ©bec a historiquement investi beaucoup d’argent dans la construction et l’entretien de son rĂ©seau routier.

 

Cependant, ce vaste rĂ©seau routier a un coĂ»t. L’entretien des routes est coĂ»teux, et le QuĂ©bec a du mal Ă  suivre le rythme. De plus, les voitures sont une source importante de pollution atmosphĂ©rique et de gaz Ă  effet de serre.

 

Ă€ l’avenir, le QuĂ©bec devra trouver un moyen d’Ă©quilibrer les besoins de mobilitĂ© de sa population avec la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger l’environnement. Il faudra peut-ĂŞtre investir davantage dans le transport en commun et dans d’autres modes de transport durables, et il faudra peut-ĂŞtre aussi repenser la façon dont les routes sont conçues et entretenues.

Par Jean-François Cliche, Le Soleil

3 avril 2019 Ă  15h55|

Mis à jour le6 février 2023 à 21h48

BLOGUE / Ă€ première vue, on se dit que si les motocyclistes font plus d’accidents que les autres, et se blessent plus souvent et plus gravement, alors il n’est que normal qu’ils paient des primes plus Ă©levĂ©es Ă  la SAAQ, puisqu’ils coĂ»tent plus cher en indemnitĂ©s. Mais si vous posez la question Ă  un motocycliste, il y a de bonnes chances pour qu’il vous dise que c’est lĂ  une injustice flagrante.

En tout cas, c’est un thème hautement rĂ©current dans ma boĂ®te de courriels depuis la parution, la semaine dernière, d’une chronique «VĂ©rification faite» oĂą un lecteur me demandait s’il est vrai que la SAAQ charge Ă  chaque catĂ©gorie de vĂ©hicules ce qu’elle coĂ»te en indemnisations. La rĂ©ponse Ă©tait que oui, c’est clairement le but visĂ© (il est mĂŞme inscrit dans la loi) et que dans l’ensemble, tout indique que c’est bien ce qui se produit.

Or depuis, des dizaines de motocyclistes m’assurent (de manière pas mal plus polie que bien d’autres groupes sur lesquels j’ai Ă©crit dans le passĂ©, je dois dire) que j’ai tout faux : ils payent trop cher leurs assurances, arguent-ils, parce que la SAAQ refuse de tenir compte de qui est responsable des accidents. Si elle le faisait, alors elle chargerait bien moins cher aux motocyclistes, tant pour leurs permis que pour leurs «plaques», parce que ce sont les automobilistes, et pas eux, qui seraient responsables de la plupart des accidents de moto. Les chiffres avancĂ©s par les uns et les autres varient, mais le plus frĂ©quent est que 75 % des accidents de motos seraient la faute des automobilistes, qui feraient des manĹ“uvres tĂ©mĂ©raires, ne verraient pas les motos, ne s’en soucieraient pas, etc.

Passons par-dessus le fait que dans un système comme le nĂ´tre qui est explicitement conçu pour ne pas tenir compte de la responsabilitĂ© (le fameux no fault), tout cela n’est que logique. Ă€ force de voir ces courriels se multiplier, j’ai fini par ĂŞtre très curieux de savoir d’oĂą provenait cette idĂ©e d’une responsabilitĂ© plus grande des automobilistes, et pourquoi le chiffre de 75 % revenait avec autant de constance. Voici ce que j’ai trouvĂ©.

Trois Ă©tudes, Ă  ce que j’ai pu voir, ont examinĂ© dans le dĂ©tail (rapports de police, enquĂŞtes sur place, interviews des accidentĂ©s ou tĂ©moins, etc.) plusieurs centaines d’accidents de moto pour en dĂ©terminer les causes. Le rapport Hurt, du nom de son auteur, a portĂ© sur 900 accidents (3000 cas contrĂ´le) survenus dans la rĂ©gion de Los Angeles en 1976 et 1977. Le rapport MAIDS a fait la mĂŞme chose (900 accidents, 900 contrĂ´les) dans cinq pays europĂ©ens en 1999 et 2000. Et il s’adonne que la National Highway Administration (NHA) vient tout juste de publier un exercice du mĂŞme genre (351 accidents, 702 contrĂ´les), pas plus tard qu’en fĂ©vrier dernier — chanceux de petit moi.

Ă€ quelques points de pourcentage près, les trois documents montrent qu’environ le quart des accidents de moto surviennent sans qu’aucun autre vĂ©hicule ne soit impliquĂ©, et que les trois quarts impliquent un autre vĂ©hicule. Le chiffre de 75 % viendrait donc de lĂ , apparemment, mĂŞme s’il y a un petit glissement logique, ici : pour conclure que les voitures sont responsables des trois quarts des accidents de moto Ă  partir de ce chiffre-lĂ , il faut prĂ©sumer que toutes les collisions moto-auto sont la faute de l’automobiliste, ce qui est une sacrĂ©e grosse prĂ©somption, pour dire le moins.

Mais malgrĂ© cela, il faut aussi admettre que cette idĂ©e que les automobilistes sont plus souvent en cause que les motocyclistes n’est pas dĂ©nuĂ©e de fondement. C’est mĂŞme tout le contraire. Le rapport Hurt conclut que «dans les accidents Ă  plusieurs vĂ©hicules, le conducteur de l’autre vĂ©hicule a violĂ© la prioritĂ© de la moto et a causĂ© la collision dans les deux tiers des cas» (p. 416).

L’un dans l’autre (66 % de 75 %), cela reprĂ©sente donc environ la moitiĂ© de tous les accidents de moto. Le rapport MAIDS arrive Ă  une conclusion semblable, disant que le «principal facteur» d’accidents est une «erreur du conducteur de l’autre vĂ©hicule» dans 50,5 % des cas et une erreur du motocycliste dans 37,4 % des cas, le reste Ă©tant composĂ©s de facteurs environnementaux (mĂ©tĂ©o, par exemple), de bris mĂ©canique et d’autres causes (p. 29).

Enfin, dans l’Ă©tude de la NHA de fĂ©vrier dernier, on lit (p. 47) que «le top 5 des facteurs primaires ayant contribuĂ© aux accidents Ă©taient : Ă©chec de perception/dĂ©tection de la part du conducteur de l’autre vĂ©hicule (30 %), mauvaise dĂ©cision du conducteur de l’autre vĂ©hicule (17 %), mauvaise dĂ©cision du motocycliste (14 %), mauvaise rĂ©action du motocycliste (12%) et Ă©chec de perception/dĂ©tection de la part du motocytcliste (11 %)».

Alors oui, mĂŞme si on est intuitivement portĂ© Ă  croire que la faute des collisions voiture-moto doit dans l’ensemble se rĂ©partir Ă  50-50, tout indique que les automobilistes portent une part de responsabilitĂ© plus grande. Pas autant que mes lecteurs Ă  deux roues me l’ont indiquĂ© — certains ont mĂŞme avancĂ© le chiffre de 95 % —, mais il y a manifestement un fond de vĂ©ritĂ© dans ce qu’ils disent.

Cela dit, j’ignore si cela pourrait vraiment justifier une baisse des primes d’assurance des motocyclistes, parce qu’il me semble qu’il y a deux facettes indissociables Ă  cette mĂ©daille : la responsabilitĂ© et le risque. Vous me direz ce que vous en pensez…

Si un automobiliste «coupe» une moto parce qu’il ne l’a pas vue, celle-ci avait beau se trouver dans l’angle mort de la voiture, cela ne change rien Ă  la responsabilitĂ© du conducteur : c’est Ă  lui de s’assurer que la voie est libre avant de faire sa manĹ“uvre. Du point de vue de la faute, hormis des situations exceptionnelles (une moto qui roulerait de nuit avec ses phares Ă©teints, par exemple), c’est clairement la voiture qui est en cause.

Mais voilĂ , les trois Ă©tudes ci-dessus insistent toutes lourdement sur deux autres points : les motos sont moins visibles que les autos, notamment parce que plus petites, et les motocyclistes sont beaucoup moins bien protĂ©gĂ©s. En bien des passages, d’ailleurs, les auteurs de ces Ă©tudes-lĂ  coupent la poire en deux, pour ainsi dire. Par exemple, on lit dans le rĂ©sumĂ© du rapport Hurt (p. 6/435) : «Le conducteur de la voiture ne voit pas une moto difficile Ă  voir (inconspicuous) dans le trafic. C’est dĂ» Ă  une manque de visibilitĂ© de la moto et du motocycliste et Ă  un manque de prudence et de vigilance de la part du conducteur automobile.»

Bref, il y a des risques inhĂ©rents Ă  la conduite d’une moto, dont celui d’ĂŞtre moins visible. Cela n’enlève rien Ă  la responsabilité d’un automobiliste qui coupe une motocyclette — encore une fois, avoir mal balayĂ© son angle mort n’est pas une excuse valable —, mais cela implique que le risque est asymĂ©trique. Les automobilistes peuvent ĂŞtre tout aussi vigilants que les motocyclistes, les premiers seront quand mĂŞme plus souvent responsables et les seconds plus souvent «victimes». Pas parce que les conducteurs de voiture sont moins bons ou font moins attention, mais parce que le risque de passer inaperçu est plus grand quand on conduit une moto.

Si on ajoute Ă  cela le fait que les blessures sont plus frĂ©quentes et plus graves chez les motocyclistes, qui n’ont pas de «cage d’acier» autour d’eux ni de coussins gonflables pour les protĂ©ger, alors on se retrouve avec un risque nettement plus grand pour eux — donc des indemnitĂ©s plus Ă©levĂ©es. Et l’on pourrait ici argumenter que c’est un risque qu’ils choisissent de courir, puisque personne n’est forcĂ© de se promener Ă  moto, et que leurs primes plus Ă©levĂ©es sont donc pleinement justifiĂ©es.

HonnĂŞtement, je ne sais pas s’il est prĂ©fĂ©rable de faire primer la responsabilitĂ© sur le risque, ou l’inverse. Je ne sais pas si cette histoire de responsabilitĂ©, qui est en bonne partie fondĂ©e, mĂ©riterait ou non qu’on fasse un petit accroc au no-fault pour rĂ©duire, ne serait-ce qu’un petit peu, les primes des motocyclettes. Je me suis simplement rendu compte, au fil de mes recherches, qu’il y avait lĂ  un complĂ©ment d’information pertinent Ă  mon texte de la semaine dernière. Alors vous voilĂ  renseignĂ©s…

 

Beaucoup de gens que je croise, lorsque je pratique ma passion de la moto, me dise souvent les mots suivant ;

Moi, rouler en groupe ne m’intĂ©resse pas, car, je dĂ©sire ĂŞtre libre…

Cela me porte Ă  une rĂ©flexion aussi spontanĂ© que rĂ©aliste, oui, il faut admettre que de rouler en style FREE BIKER, c’est de profiter au maximum de SA libertĂ©, mais d’un autre cĂ´tĂ©, lorsque nous regardons attentivement les statistiques et que nous lisons les articles dans les journaux, oĂą ceux ci parlent d’accidents de motos, les mĂŞmes phrases reviennent, l’automobiliste n’a pas vu le motocycliste, et/ou il roulait Ă  tombeau ouvert, alors, il y a lieu de se demander Ă  quel prix j’estime ma libertĂ© en moto.

Il est vrai, qu’en tant qu’automobiliste, j’ai un peu de misère Ă  voir s’il y a une moto qui vient en ma direction ou qui me croise, normal, puisque faut ĂŞtre honnĂŞte, notre moto fait quoi en largeur, 30 pouces max. et muni d’une simple lumière d’environ 7 pouces de diamètre.   Il est aisĂ© de croire que nous ne sommes pas très visible et inĂ©vitablement, en roulant solo, nous sommes donc Ă  risque.

Imaginons maintenant, qu’un groupe de cinq motos, qui roulent en formation damier, pensez vous qu’ils sont plus voyants, se poser cette question est d’y rĂ©pondre, bien sĂ»r que oui, ces motos prennent la largeur de la route qui leur es permise de prendre avec autant de phare avant qu’il y a de motos.

Oui, rouler en groupe implique que je ferai moins de kilomĂ©trage que si je roule en solo…

Effectivement, c’est un bon point, car, il est Ă©vident que de rouler en groupe implique plusieurs arrĂŞts ( toilette, cigarette, et/ou lunch qui s’Ă©tire, etc ), sauf qu’avec le temps, nous sommes gagnant, car nos saisons risquent fort bien s’Ă©chelonner sur plusieurs annĂ©es additionnelles.

SĂ©rieusement, dois je me poser une question aussi banale qu’essentiel, Ă  savoir, brimer ma libertĂ© au dĂ©triment de ma propre sĂ©curitĂ©…..ma rĂ©ponse, est un choix facile….je prĂ©fère rouler plusieurs annĂ©es et profiter de la vie, avec tous mes membres que de vouloir, Ă  tout prix, vivre ce sentiment totale de libertĂ©, ce n’est que mon humble opinion et c’est le choix que j’ai fait.  Cela ne m’empĂŞche pas de rouler en solo avec ma copine, de temps en temps, cependant, je dois admettre que rare seront les fois oĂą vous me croiserez seul sur ma monture.

Loin de moi l’idĂ©e de dire que vous devriez rouler en groupe, ce choix vous appartient, et loin de moi de vous dire, que si vous rouler solo, vous aurez un accident.  Il n’y a rien de plus dĂ©plorable que de lire dans les journaux que nous avons perdu un des nĂ´tres dans la pratique de sa passion.

Je n’essaie aucunement influencer votre choix, mais juste mettre les choses en perspective afin que vous puissiez profiter pleinement de plusieurs belles saisons de moto.

Une passion que certains ne comprendront pas…
J’ai achetĂ© une moto pour rĂ©aliser un vieux rĂŞve. Un jour, lorsque je serait rendu très vieux et que je n’aurais plus la force pour continuer de la piloter, elle restera toujours quand mĂŞme avec moi, et deviendra le trophĂ©e de mes bons souvenirs.
Je me suis mouillé,
J’ai eu froid,
Et j’ai eu chaud,
J’ai eu peur,
Je suis tombé,
Mais le plus important… je me suis relevĂ© puis j’ai continuĂ©…
J’ai très souvent Ă©clatĂ© de rire en moto, sans personne autour de moi, et sans aucune raison.
J’ai parlĂ© plusieurs fois seul, avec moi-mĂŞme.
J’ai chantĂ© et criĂ© de joie comme un fou
Oui… et parfois j’ai pleurĂ©.
J’ai vu des endroits merveilleux et vĂ©cu des expĂ©riences inoubliables.
J’ai souvent pris des courbes dont j’Ă©tais fier, d’autres fois, j’en ai pris qui m’ont glacĂ©e le dos.
J’ai mille fois arrĂŞtĂ© pour admirer le paysage.
J’ai parlĂ© avec de parfaits inconnus tout au long de mes pĂ©riples.
Je suis sorti en moto habitĂ© par mes dĂ©mons Ă  l’intĂ©rieur,
que j’ai abandonnĂ© en chemin pour ensuite rentrer chez moi l’esprit plus clair, et en paix avec moi-mĂŞme.
J’ai toujours su que le danger me surveillait Ă  chaque fois que je prenais la route, tout en sachant Ă  la fois que le remède se trouvait dans le courage d’avancer et d’affronter ses craintes.
Chaque fois que j’enjambe ma machine, je pense davantage au bien qu’elle me procure plutĂ´t qu’au mal que je peux m’infliger.
Je me suis rĂ©signĂ© Ă  exprimer ma passion Ă  ceux qui ne font pas l’effort de me comprendre, au lieu de cela j’ai plutĂ´t appris Ă  fraterniser par des gestes de la mains avec les autres passionnĂ©s de moto que je croise sur ma route. Un langage universel.
J’ai dĂ©pensĂ© de l’argent sans calculer pour nourrir cet amour pour la moto, et surtout mon goĂ»t pour l’aventure, mais ça n’a pas de prix, et n’en aura sans doute jamais non plus.
Une moto n’est pas juste un moyen de locomotion, ni simplement un morceau d’acier sur roues… une moto c’est une partie de soi-mĂŞme, c’est notre âme et notre esprit Ă  la fois. C’est un Ă©chantillon de notre ADN !!
Marcher vers sa moto… seul les personnes qui le font comprendront, c’est un feeling incomparable, un plaisir qui se lit sur notre visage.
J’aime faire de la moto, j’aime les gens qui partagent cette passion, et les amis qu’elle m’a permis de me faire, et j’aime aussi cette pensĂ©e des nouvelles rencontres que je vais continuer de faire grâce Ă  elle.
Hier Ă©tait merveilleux, aujourd’hui est fabuleux, mais demain sera prestigieux !! L’aventure continue… ❤

En période hivernale, tous bon motocycliste et passionné de cette activité, se voit, un brin dépérir….et tous, presque sans exception, déteste l’hiver.


Certains prendront de la MOTODYNE (vous comprenez que ce produit n’existe pas….lol)  d’autres participeront à d’autres formes d’activités, et pour d’autres, feront des projets divers (c’est l’option que j’ai choisit pour l’hiver en cours), tous, chacun d’entre nous, tente de faire passer au travers de la saison morte le plus rapidement possible.


Cependant, très peu d’entres nous savent véritablement la raison pour laquelle nous sommes en manque, si nous pouvons dire ça ainsi, de notre cheval d’acier et de nos randonnées mémorables.


À cela, je rajouterais, que les gens qui n’ont jamais fait de la moto, ne comprennent pas, que cette activité devienne notre raison d’être en période estivale.  En lisant cette étude, ces personnes pourront comprendre notre addiction à cette pratique.


Suite à ma découverte, une étude sérieuse, mené par une firme indépendante, pour et financé par Harley Davidson, a fait en sorte que j’ai investiguai d’avantage sur ce sujet, et il a été aisé de constaté, suite à la lecture de ces articles, que de faire de la moto, est une activité très bonne pour notre santé et peut remplacer, à certains égards, les anti-stress….


Texte Publié sur CARADISIAC qui résume parfaitement l’étude financé par Harley Davidson.


Conduire une voiture est une activité très stressante. Tellement qu’être derrière un volant a donné naissance au terme largement utilisé de rage au volant. Ce qui représente un comportement agressif et dangereux envers les autres. Conduire une moto, en revanche, a l’effet inverse.

C’est du moins ce que révèlent les résultats d’une étude menée par une équipe de scientifiques de l’Institut des neurosciences et du comportement humain de UCLA Semel. L’étude, financée par Harley-Davidson, a révélé plusieurs faits intéressants sur les effets de la moto, notamment une métrique accrue de concentration et d’attention comme une diminution du taux de cortisol, une hormone qui est un signe révélateur du stress.

Les chercheurs ont étudié l’activité cérébrale électrique, la fréquence cardiaque et les niveaux d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol des participants, mesurés avant, pendant et après la conduite d’une motocyclette. En tant que contrôle, les mêmes choses ont été mesurées avant, pendant et après la conduite d’une voiture et le repos.

Selon les conclusions de l’étude, conduire une moto pendant 20 minutes peut augmenter le rythme cardiaque de 11 % et atteindre un niveau similaire à celui obtenu lors d’un exercice léger. L’augmentation de la vigilance est similaire à celle des humains après avoir bu une tasse de café.

La découverte la plus intéressante est que la moto a eu un effet positif sur le niveau de stress, réduisant les biomarqueurs hormonaux de 28 % par rapport aux autres activités mesurées.

« Les niveaux de stress, en particulier chez les jeunes adultes, continuent d’augmenter et les gens explorent des pistes pour améliorer leur santé mentale et physique », a déclaré Don Vaughn, le principal neuroscientifique responsable de l’étude. « Jusqu’à récemment, la technologie permettant de mesurer rigoureusement l’impact d’activités telles que la moto sur le cerveau n’existait pas ».

L’étude s’intitule « Les effets mentaux et physiques de la conduite d’une moto » et sera présentée en détail plus tard cette année. Ses conclusions sont basées sur des mesures prises sur 50 motards expérimentés qui ont conduit leur propre moto sur un parcours de 22 minutes.


Voici l’étude original, en anglais, en format PDF.  Cette étude est plutôt technique, mais bon, au moins, cela démontre que cela n’est nullement de la BullShit….au contraire, très sérieuse.


Un article pas mal intéressant, puisqu’il a été écrit et signé bien avant le résultat de l’étude d’Harley Davidson…


http://www.topfashion.fr/faire-de-moto-serait-sante/


Bonne lecture à tous !!!…..

Cette phrase, « Ne roule jamais plus vite que ton Ange ne puisse voler », est une expression imagĂ©e et poĂ©tique qui signifie qu’il ne faut jamais prendre de risques excessifs, surtout au volant.


 

Signification approfondie

 

  • « Rouler plus vite » reprĂ©sente l’action de prendre des risques, de se hâter, de dĂ©passer les limites raisonnables.
  • « Ton Ange » fait rĂ©fĂ©rence Ă  un ange gardien, une figure protectrice symbolisant la prudence, la sĂ©curitĂ©, ou mĂŞme la chance et la bonne Ă©toile. L’ange est lĂ  pour veiller sur vous et vous protĂ©ger.
  • « Ne puisse voler » implique que l’ange a une certaine vitesse ou capacitĂ© de rĂ©action. Si vous allez trop vite, l’ange ne pourra pas vous suivre ni intervenir pour vous protĂ©ger en cas de danger.

 

En somme, cette expression est un appel à la prudence et à la modération. Elle suggère que vous devriez toujours agir de manière à ce que votre « ange gardien » (votre bonne étoile, votre chance, ou simplement la prudence) puisse vous suivre et vous protéger. Si vous prenez trop de risques, vous vous mettez en danger, au-delà de la capacité de protection de votre ange.

C’est une façon poĂ©tique de dire : « Sois prudent sur la route et ne te mets pas inutilement en danger. »

Seigneur,


Alors que je m’apprête à chevaucher mon bike et à me préparer pour rider, permets moi de ressentir ta présence avec moi, chevauchant à mes côtés.


Laisse nous sentir le vent qui souffle sur notre visage, ensemble.


Aide-moi à mieux voir et sentir la nature qui m’entoure lorsque je roule d’un endroit à l’autre.


Cher Seigneur, protège moi du danger et laisse les autres conducteurs me voir pendant que je roule et, de temps en temps et même si je suis un motard, laisse les me dire « bonjour ».


Garde moi alerte et toujours à l’affût des autres et permets moi d’arrêter et d’aider l’une de mes sœurs ou un de mes frères qui en a besoin.


Seigneur, je te remercie de m’avoir permis d’être un motard et de faire ce que j’aime le mieux, merci aussi pour les nombreux kilomètres parcourus et, les lieux visités avant de pouvoir enfin me reposer.


Et quand mon temps sur terre sera écoulé et qu’il sera temps pour moi de faire cette promenade dans le ciel, donne moi la chance de dire à tous que je les aime et ne m’oublie surtout pas.

La lĂ©gende des Guardians Bells…

Il y a bien longtemps, par une froide nuit de dĂ©cembre, un vieux biker ridĂ© revenait du Mexique avec les sacoches remplies de jouets et de babioles pour les enfants d’un foyer, près de son travail.

Alors qu’il roulait dans la nuit froide, il pensait Ă  la chance qu’il avait eu dans sa longue vie de motard, d’avoir une partenaire de route aimante (certains disent une camarade de jeux) qui avait compris son besoin d’errer seul sur les routes et Ă  sa bonne vieille bĂ©cane qui ne l’avait pas laissĂ© tomber une seule fois sur toutes les routes qu’ils avaient parcourues ensemble.

À 40 miles au nord de la frontière, se cachait un groupe de sales petites bestioles connues sous le nom de « gremlins » de la route.

Mais si, vous savez bien, ces saletés qui laissent traîner des choses sur la route comme des chaussures, des clous, et des morceaux de vieux pneus et qui passent leur temps à creuser des nids de poule. Ils accourent à chaque accident, se réjouissant vicieusement ainsi de leurs mauvaises actions.

Ă€ ce biker « loup solitaire », les gremlins avaient tendu une embuscade dans un virage serrĂ©, pour le faire tomber sur l’asphalte, ce qui arriva. Le pneu avant touchait une des sacoches qui s’Ă©tait dĂ©tachĂ©e. Alors qu’il gisait inanimĂ©, incapable de bouger, les gremlins de la route ont accouru vers lui.

Ce biker n’Ă©tant pas du genre Ă  renoncer, il s’est rĂ©veillĂ© et a commencĂ© Ă  jeter toutes sortes d’objets sur les « gremlins » au fur et Ă  mesure qu’ils approchaient et n’ayant plus que des clochettes Ă  leur balancer, il a commencĂ© Ă  carillonner de toutes ses forces dans l’espoir un peu vain d’effrayer ces saletĂ©s de gremlins.

Ă€ environ un demi-mile de lĂ , deux bikers campaient dans le dĂ©sert, assis autour du feu de camp, Ă  parler de leurs montures et la libertĂ©, Ă  parler du vent sur leurs visages quand ils roulaient Ă  travers ce vaste pays.. Dans le silence de la nuit, ils ont entendu ce qui leur a semblĂ© ĂŞtre une petite cloche d’Ă©glise. Ils ont cherchĂ© d’oĂą cela provenait et ont vite trouvĂ© le vieux biker couchĂ© dans le fossĂ© avec les gremlins sur le point de le faire passer de l’autre cĂ´tĂ©.

Inutile de dire que, faisant partie de la confrĂ©rie des bikers, ils ont aussitĂ´t chassĂ© les gremlins jusqu’au dernier, les laissant s’enfuir dans la nuit.

Reconnaissant envers les deux jeunes bikers, le vieux loup a proposĂ© de les payer pour leur aide, mais comme tous les vrais bikers, ils ont refusĂ©. N’Ă©tant pas du genre Ă  laisser une bonne action non rĂ©compensĂ©e, le vieux motard a coupĂ© deux morceaux de cuir de ses sacoches et a attachĂ© une clochette Ă  chacun des morceaux. Il les a ensuite placĂ©s sur chacune des motos de ses jeunes frères de routes, aussi près que possible du sol.

Le vieux biker a alors dit Ă  ses jeunes frangins qu’avec ces cloches placĂ©es sur leurs motos, ils seraient protĂ©gĂ©s contre les « gremlins » de la route et que si jamais ils Ă©taient dans l’embarras, ils n’auraient qu’Ă  faire tinter la clochette et que des bikers viendraient alors Ă  leur secours. Alors, quand vous verrez un motard avec une petite clochette sous sa moto, vous saurez qu’il vĂ©nère la chose la plus importante dans la vie, l’amitiĂ© d’un biker, l’amitiĂ© vraie d’un frère de route.

Beaucoup d’entre nous ont entendu cette histoire, mais il existe aussi des petits gremlins qui vivent sur votre moto oĂą ils aiment monter. Ils sont responsables de la plupart des petits tracas de la machine. Parfois, les clignotants refusent de fonctionner, parfois la batterie est morte, parfois l’embrayage a besoin d’ĂŞtre rĂ©glĂ©, ou plusieurs centaines d’autres petites choses qui gâchent la vie d’un motard. Ces problèmes sont causĂ©s par ces mauvais esprits de la route.

Toutefois, ils ne peuvent pas vivre en prĂ©sence de la cloche, parce qu’ils se retrouvent piĂ©gĂ©s Ă  l’intĂ©rieur. Leur audition est hypersensible. La sonnerie constante de la cloche sur la route et le confinement dans un aussi petit espace les rend fous. Ils perdent ainsi leur adhĂ©rence et finissent par tomber sur la chaussĂ©e, et la cloche a atteint son objectif.

Si vous accrochez une cloche « gardienne » de vos propres mains, la magie fonctionne, mais si la cloche est un cadeau, la puissance en est doublĂ©e. Vous savez que quelque part, un ami est lĂ , prĂŞt Ă  vous aider. Ă€ chaque fois qu’un biker astique sa petite clochette, il se souvient des amis trop tĂ´t disparus, et ses pensĂ©es se perdent dans le vent. Quand nous roulons et que nous entendons le son de la clochette, nous savons que nos frères et sĹ“urs disparus « rident » avec nous en pensĂ©e, et combien il serait facile de les rejoindre avec une seule petite faute de conduite.

Pensez à vos frères de route disparus comme ils penseront à nous, aussi longtemps que nous entretiendront leur souvenir en astiquant notre clochette…

Ce texte est d’origine inconnue et est abondamment propagĂ© sur le web, ce pourquoi, je partages avec vous, cette belle lĂ©gende, que je trouve intĂ©ressante, Ă  la fois amusante, et divulguant une rĂ©alitĂ© que l’on retrouve chez les motards ou biker (c’est comme vous voulez), l’entraide et la fraternitĂ©…

J’attends la mienne, et j’espère bien qu’un jour que l’on me donnera une belle Guardian Bell (c’est fait, j’en ai eu une, merci Guy)…..et soyez assurĂ© que je l’installerai sur ma moto, tout comme une mĂ©daille de St-Christophe.  Non pas que je crois aveuglĂ©ment Ă  cela, mais, si cela peut m’assurer un retour chez moi, pourquoi pas….